Parmi les 14 pays invités à participer aux sept épreuves que comptent les Ovinpiades mondiales qui se dérouleront en France du 25 mai au 1er juin 2024, l’ITAQ a la chance d’être représenté par deux de ses étudiants en Gestion et technologies d’entreprise agricole (GTEA) du campus de Saint-Hyacinthe.
En effet, Félix Beaudry et Lee-Anna Mahannah représenteront l’ITAQ, mais aussi le Canada, et seront en compétition contre une trentaine de jeunes âgés de 18 à 23 ans pour démontrer leur savoir-faire et leurs connaissances dans la filière ovine.
« L’idée de participer à cette compétition internationale est venue un soir ordinaire, alors que j’ai vu l’annonce circuler sur la page des éleveurs ovins du Québec, puis sur la page Facebook des éleveurs de race pure du Québec. J’ai été intrigué par cette annonce et j’ai décidé de poursuivre mes recherches pour comprendre les conditions de participation et en quoi consistaient les Ovinpiades. J’ai rapidement réalisé que cette compétition offrait une expérience exceptionnelle dans le domaine ovin, qui serait très enrichissante pour mes études en GTEA, notamment en côtoyant des éleveurs de moutons du monde entier et en apprenant de leurs techniques. » nous explique Félix.
«Je travaille à la bergerie de Félix et c’est comme ça que j’ai appris l’existence de ce concours », ajoute Lee-Anna.
Le Meilleur Jeune Berger du Monde
Pour remporter la compétition, les participants doivent répondre à un quiz, savoir manipuler et poser un diagnostic, faire la pesée, tondre et trier les moutons, en plus de savoir s’occuper du parage et diriger les animaux vers la clôture mobile.
« En ce qui concerne les épreuves, je pense être plutôt habile dans l’épreuve du diagnostic du comportement du mouton, grâce à mon expérience avec des milliers de moutons depuis mon jeune âge. Il est facile pour moi de reconnaître un animal dont le comportement diffère de la normale. En revanche, l’épreuve la plus difficile à affronter sera probablement la tonte. Bien que je me sois récemment procuré un équipement de tonte professionnel en provenance d’Angleterre pour notre ferme, j’ai encore besoin de nombreuses heures de pratique pour être fluide dans mes mouvements. Cependant, je reste calme et confiant que, avec de la pratique, je serai capable de représenter fièrement le Canada dans cette épreuve. » conclue Félix.
« Tout ce que j’ai fait pour me préparer à la compétition c’était de continuer d’effectuer les tâches habituelles à la bergerie. Les épreuves sont littéralement ce qu’on fait tous les jours.» complète Lee-Anna.
Il nous reste donc à leur souhaiter bonne chance dans cette compétition et nous revenir avec le titre du Meilleur Jeune Berger du Monde!
Pour en savoir plus sur cette compétition, visitez le site : Coupe du Monde des Jeunes Bergers 2024
