Tu aimerais en apprendre davantage sur l’arboriculture, les phytotechnologies et la gestion des eaux pluviales?
La formation en Paysage et commercialisation en horticulture ornementale de l’ITAQ prépare les diplômés à la conception et la réalisation de tels aménagements.
L’arboriculture désigne l’activité humaine derrière la culture et l’entretien des arbres. Les étudiants apprennent à évaluer et entretenir les arbres en milieu naturel et urbain pour être en mesure d’établir leur état de santé, de faire les tailles requises ou de procéder à l’abattage, lorsque nécessaire. Les bonnes techniques d’entretien, d’élagage et d’abattage selon les normes de sécurité sont ainsi enseignées. Les laboratoires pratiques permettent de se familiariser avec les différentes techniques de coupe (de formation, sanitaire, etc.) pour de petits arbres ou des spécimens de plus grand calibre nécessitant l’utilisation de plateformes élévatrices.
Nées de la volonté de mieux gérer les ressources hydriques, les méthodes de gestion des eaux pluviales visent à capter cette eau pour qu’elle puisse s’infiltrer naturellement dans le sol et réapprovisionner les nappes phréatiques.
L’implantation d’infrastructures vertes telles que les jardins de pluie, les noues paysagères et les tranchées filtrantes contribuent à réduire le ruissellement et le rejet des surplus d’eau dans les cours d’eau en favorisant la captation et l’infiltration de l’eau de pluie tout en embellissant les paysages urbains. Ainsi, ces infrastructures végétalisées atténuent les risques d’érosion des sols qui peut causer de sérieux problèmes sur la structure du sol et nécessiter des interventions dispendieuses de stabilisation de berges.
Les phytotechnologies peuvent prendre différentes formes et à l'ITAQ nos étudiants ont la chance de compter sur la présence de :
Les phytotechnologies sont des ouvrages visant à résoudre des problèmes environnementaux et comprenant nécessairement l’utilisation de plantes vivantes. Il s’agit notamment d’ouvrages touchant l’épuration des eaux, de l’air et des sols, le contrôle de l’érosion et du ruissellement, la restauration des sites dégradés, la captation des gaz à effet de serre, la réduction de la chaleur ou de la vélocité du vent. (Source : Société québécoise de phytotechnologie)
Ils contribuent à l’efficacité énergétique du bâtiment, atténue les effets d’îlots de chaleur, réduit la quantité d’eau de pluie acheminée vers les égouts, ainsi que sa vitesse de ruissellement lors des précipitations fortes et favorise le maintien d’une biodiversité. Une section potagère et une seconde fleurie se partagent nos superficies de toits végétalisés;
Placés à l’extérieur d’un bâtiment ils optimisent l’isolation thermique de l’édifice tout en réduisant la vélocité du vent et la pollution sonore. Un usage intérieur, quant à lui, améliore la qualité de l’air ambiant et réduit le stress des occupants de la pièce. Le campus de Saint-Hyacinthe compte des murs végétalisés extérieurs et intérieurs.
Elles se définissent par un ensemble d’espaces verts interreliés qui soutiennent les écosystèmes et la biodiversité. Indissociable des infrastructures telles que les routes, les égouts, viaduc, leur efficacité repose sur une planification intégrée sur le plan local et régional. Le Pavillon horticole écoresponsable, qui met en vitrine les phytotechnologies, représente un excellent exemple de ce type d’infrastructures.